Dans ce
salon
où l'on
danse j'arbore mon rire orchestre
des plantes
des lampes décor flamesque fausses amours gaieté d'emprunt
Un mastodonte auprès d'un colibri trouve le temps moins long
Les guêpes, les guêpes
Pick-pocket opérant à la faveur des jeux olympiques
Le pianiste tripotant et ventripotent
Un officier raconte ses frasques
Un ami me présente sa maîtresse un autre une cigarette
Le nègre saboule son banjo le rythme de mon pouls les cellules de mon cerveau je cherche un équilibre
Le calabrisme ou la cachucha.
Pendant un solo de hautbois un monsieur fait du remue-ménage
C'est un négociant en bois cela se lit sur son visage.
Un souvenir gracieux comme un parasol et l'âme, incane canéphore, frissonne toute en son entéléchie.
Le mur suinte
Les guêpes, les guêpes
Ce que j'ai?
LE
SPLEEN
CLOWN
DU
DANDY
J'ai sommeil
quel intérêt cela a-t-il?
Allons prendre l'air
mon rire claque comme un drapeau mouillé
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012