Inutile bouton d'alarme
Trop souvent pressé
Sonnerie perdue dans le grand charivari
Sommes-nous si souvent en danger
Nous avons peur
De tout
De nous-mêmes
Coincés dans l'époque
Nous paniquons
Ailleurs la vie existe-elle
Ailleurs hors de l'appartement
Dans la rue
Des murs se croisent
Se heurtent
Sans jamais s'effriter
La mort n'est plus dans le journal
Mais dans nos têtes
Alors on se réfugie dans ses rêves
Un mur de rêves
Nul n'y pénètre
Nul n'en sort
Prisonniers de nous-mêmes
Nous étouffons
Quelle connerie
Dans la gueule des bétonnières
J'irai pisser mes utopies
Mettre un peu de doute
Là où s'érigent les forteresses
Donner la jaunisse aux certitudes
Les miennes
Les vôtres aussi
L'instant sera bref
Sauter dans la brèche
Là où se mijote le futur
Dans la respiration des possibles
2017-02
Au sujet de Marcel Faure
A Propos
Présent dans quelques revues, j'ai aussi publié un recueil "Petite fugue stéphanoise" aux éditions l'Harmattan.
Poème publié et mis à jour le: 29 April 2021