Échappé de mon corps
Le souffle demeure
Lentement au chant du monde
Il se mélange
De ma bouche le verbe
Une nouvelle strate
Si infime
Que je voudrais ajouter à la
Digue
Qui nous sépare de la
Folie
Un signe minuscule
Une brindille de plus
Lancée vers l'avenir
Bouffée d'air imprimée de mon
Rêve
Éphémère
Mémoire sans mémoire
Où se grave le temps
Cristal que nul ne peut briser.
Août 2011
Au sujet de Marcel Faure
A Propos
Présent dans quelques revues, j'ai aussi publié un recueil "Petite fugue stéphanoise" aux éditions l'Harmattan.
Poème publié et mis à jour le: 28 March 2021