Poèmes

Injuste

par Wauthier Yves

« Injuste ».

Ces mots sonnent comme un glas

qui mon coeur de glace enlace

pourtant que demandais-je de si cher ?

même pas un morceau de chair...

de peur que je me lasse

J’espère que « tu » m’embrasses...

Est-ce trop espérer ?

Est-ce trop attendre ?

Est-ce illégitime ? hors de propos ?

Ne serait-ce pas d’un trait de lumière le rai ?

Ne serait-ce pas simplement le dit du tendre ?

ou un éternel manque de pot ?

Aides-toi le ciel t’aidera,

pour moi il peut bien attendre

car ce coeur décidément t’attendra

puisqu’il peut et veut se faire tendre.

fais la paix avec toi-même,

fais la paix pour toi-même,

fais la paix pour que tu t’aimes,

fais la paix pour pouvoir dire « je t’aime »

car pour toi je désire être plus qu’un ami.

plus qu’un ami de passage,

et au-delà des nuages,

il est parfois dur de ne pas souffrir du froid

et cela est aussi un droit...

mon coeur est gros, ce coeur est grand...

de toi et nous il se veut garant...

mais un ne fait pas deux

et deux peut faire beaucoup plus que deux...

je t’aime et j’en suis triste ce soir

et, comme Sysiphe, je roule néanmoins ce roc d’espoir...

plus léger que des larmes...

plus alerte que cette alarme...

plus amoureux peut-être

pour que enfin, à deux et plus que deux, nous puissions être heureux.

au terme de cette missive

d’un temple j’aperçois l’ogive

au fronton de ce temple s’inscrit :

au-delà de l’inter-dire se trouve l’amour

Qu’en penses-tu , amour?

mais est-ce un temps pour te le dire?

J’en prend le risque...

j’aime et désire

ou encore

je t’aime

ces paroles, plus que du vif argent, ne valent-elles point de l’or ?

If Yves

"

Qu'est-ce que la vie ? "Qu'est-ce que la vie ?

Une suite de fausses coïncidences

Le jeu des éléments

Le feu des tourments

Je crois de moins en moins au hasard

Ou si difficilement

Comme l'impression d'une farce énorme

Au travers des millénaires

Où le Destin se joue des hommes

Poussières de temps, brindilles d'ère

Souffles de braise

Offerts aux caprices des Nornes, des Parques, des Ases…

Je pense de moins en moins au hasard

Ou si précieusement…

Je me laisse glisser sur les voiles incertains

Des cris et chuchotements… des murmures de saumure

Et planent mes mains

Et se touchent en bouche à bouche nervures

Ramures

Bruissements… éclats de vie

Qui de joie explosent en vertes frondaisons

Lumière

D'aujourd'hui… d'hier…

Lumière

Regarde cette beauté qui nous entoure

Cette fange, ce bourbier

Et ces forces diamantaires issues du charbon de nos veines

Toute cette beauté d'un regard emportée

Le hasard n'emportera jamais d'un coup de dé

Ni mon rire, ni mon ire

Ni mon être ni mon reître

La vie est combat de tous les jours de tous les instants mais non, décidément, la vie ne peut pas naître que hasard

Il y a trop de beauté même dans l'immonde

Il y a trop de beauté de par le monde

Et j'aime t'y retrouver mon ami, mon frère sœur

J'aime t'y imaginer mon amie, mon âme cœur

If

Yves

"

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