Les violons mêlaient leur rire au chant des flûtes
Et le bal tournoyait quand je la vis passer
Avec ses cheveux blonds jouant sur les volutes
De son oreille où mon
Désir comme un baiser
S'élançait et voulait lui parler, sans oser.
Cependant elle allait, et la mazurque lente
La portait dans son rythme indolent comme un vers,
—
Rime mélodieuse, image étincelante, —
Et son âme d'enfant rayonnait à travers
La sensuelle ampleur ' de ses yeux gris et verts.
Et depuis, ma
Pensée — immobile — contemple
Sa
Splendeur évoquée, en adoration.
Et dans son
Souvenir, ainsi que dans un temple,
Mon
Amour entre, plein de superstition.
Et je crois que voici venir la
Passion.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012