Sur cette toile de
Jouy sont peints des fruits épanouis et des oiseaux qui disent: oui... à tous ces fruits épanouis.
Oyez ce concert inouï: la jungle chère aux colibris, la jonque où jongle un ouistiti et des poissons dont les ouïes sont comme des joailleries du jeu des océans
jaillies.
Le fossé plein de pissenlits, la fille aux fesses réjouies et la marchande d'oubliés sous le chêne de
Saint
Louis.
Jean qui pleure et
Jean qui rit, la ballerine qui obvie à la fadeur de la vie, et toutes lois désobéies, quel coloris, quel coloris!
J'en ai le cœur tout ébloui de cette toile de
Jouy et de
Thélème l'Abbaye n'aura jamais tant qu'aujourd'hui ouï
Jouy dire:
Jouis...
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012