Poèmes

Il Pianto, Leonard de Vinci

par Auguste Barbier

Salut, grand florentin adoré du Lombard,

Au front majestueux, à la barbe luisante!

Devant toi je m' incline, ô noble Léonard,

Plus que devant un prince à l' armure éclatante!

Ah! Que sont les grandeurs que la victoire enfante

À côté des trésors de ton âme, ô vieillard!

Que sont les vains lauriers de la guerre sanglante

Près des fleurons divins du savoir et de l' art?

Honneur, honneur à toi; ta sublime nature

Sut à la fantaisie unir la raison pure,

Contenir à la fois deux pouvoirs merveilleux;

Semblable à l' astre d' or, qui dans la voûte immense

Et s' élève et s' éteint toujours plein de puissance,

Et féconde la terre en éclairant les cieux.



Poème publié et mis à jour le: 13 November 2012

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