A Yannick Gillen
Il est encore un endroit calme dans la ville,
Où flotte le grisant parfum des mimosas,
Où les oiseaux vous regardent d'un oeil : tranquilles ;
Loin de tout ce qu'un coeur ne vous chanterait pas.
Que le ciel soit couvert, ou que le soleil brille,
On y parle, on y crie, on y chante tout bas.
S'y promènent parfois de jolies jeunes filles ;
Tout vit si lentement que l'on ne croirait pas...
C'est le parc merveilleux où l'amoureux s'enivre ;
Les enfants, bienheureux, y font leurs premiers pas.
Philippe Mellouet