La galopine
A pleine main
Branle la pine
Au beau gamin.
L'heureux potache
Décalotté
Jouit et crache
De tout côté.
L'enfant rieuse
A voir ce lait
Et curieuse
De ce qu'il est.
Hume une goutte
Au bord du pis,
Puis dame ! en route,
Ma fois, tant pis !
Pourléche et baise
Le joli bout.
Plus ne biaise,
Pompe le tout !
Petit vicomte
De
Je-ne-sais,
Point ne raconte
Trop ce succès.
Fleur d'élégances,
Oaristys
De tes vacances
Quatre-vingt-dix :
Ces algarades
Dans les châteaux.
Tes camarades.
Même lourdeaux,
Pourraient sans peine
T'en raconter
A la douzaine
Sans inventer ;
Et les cousines,
Anges déchus.
De ces cuisines
Et de ces jus
Sont coutumières.
Pauvres trognons,
Dès leurs premières
Communions :
Ce, jeunes frères,
En attendant
Leurs adultères
Vous impendant.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012