Je serais aux pieds de celle qui m’a vu naître,
n’atteignant jamais ses chevilles de son vivant.
Vingt ans après, j’admire la beauté éclatante,
de Bérénice et sa chevelure ardente.
J’irais par de là l’espace et le néant, car de son trépas, je ne sais me remettre.
Alicante, aux plis vocaux suaves et doux.
Lapis de l’iris, où baignent mes yeux amandes.
Ichtus grec, joyaux parmi les mers lavandes.
Xanthophylle, pigmentant mes capilli sans ajout.
Prénom crypté de ces morphèmes à l’initial,
Je l’arbore fièrement, et l’érige en abbatiale.
Enfantant par deux fois, pour la faire grande et belle.
Lignée de caractère, rendant grâce à son style.
Et froissée de n’être à ses yeux qu’Angeline,
Où Zola, à ses heures, m’aurait trouvé divine.
Mère affable, base verticale de mon péristyle,
«Il faut appeler un chat un chat» rétorquait-elle.
Pour l’avoir aimé si fort, de près comme de loin.
Le long de mes jeunes années, une larme
perle sur ma joue, facilement je vague à l’âme.
Des images restent, ravivant mon esprit chagrin.
Diluée dans mes gènes, et transmise à ses fils.
À son lit, gît un parterre de volubilis.