Poèmes

Hommage à Aimé Césaire

par Logerie Hébert

Il faut être vraiment, comme toi, du pays natal pour te comprendre,
Il faut être réellement, comme moi, du pays tropical pour entendre,
Et sentir jusqu'à présent les coups de fouets
Injustement frappés sur la chair de nos aïeux bien faits.

Il faut être dans notre peau, avoir notre sang,
Et marcher sous le soleil chaud des mauvais temps
Pour comprendre les longs mugissements de notre âme,
Les souffrances de notre peuple et les misères de nos femmes.

Dans mon cœur, tu resteras, ad vitam aeternam, un des pères de la négritude,
Celui qui a inspiré tes enfants éparpillés de tous les continents.
Aujourd'hui, tu es parti, je suis triste! Je peux sentir encore le carcan

De l'esclavage qui m'étouffe, m'étrangle et me suffoque
Et les coups de bottes en fer de cette triste époque.
Brave Poète! Mille mercis! Que Dieu t'accepte dans sa Béatitude.

Copyright 2008 Hébert Logerie
L'auteur du recueil de poèmes "Etincelles de l'Amour"

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