Poèmes

Hiérophanie

par Manuel Alfaro

Les rêves qui la peuplaient,
Conviés des profondeurs,
Se découpaient sur ses traits,
Affleuraient ses langueurs.

Et son habit de soie oscillant,
Prolongeait sur sa pâleur immaculée,
Sur le marbre de sa nudité,
Ses flots d’ombres ondulants.

Et face aux rideaux béants,
Accueillant depuis les cieux,
Un chant de lumière radiant,
Atteignait son sein insoucieux.

Un chemin d’or se frayait,
Jusqu’à son éminence,
Et dans l’ardeur la proclamait,
Reine des incandescences !

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