l'amour le torrent le vide la chaise
la chaise vide
la chaise torrentielle et vide suspendue dans
le métavide la métachaise est suspendue à la corde
torrentielle du métavide la métacorde serre et absorbe le métacou
torrentiel de celui qui est suspendu par la corde au cou de la femme
au cou flou et flottant de sa métafemme vide torrentielle et assise la métafemme torrentielle est assise sur la
chaise assise sur le vide de sa chaise elle métaflotte perpétuellement dans le
métavide absolu de mes désirs absolument torrentiels absolument météorique et substantielle la metatête de la métafemme substantielle
et météorique surgit comme une flèche entre la métacuisse de mes rêves et la
métadent de mes désirs
flèche mordante et rapide
qui s'appuie légèrement penchée
au dossier de la métachaise de mes rêves
et désirs toujours assise toujours imprévisible et
absolument fulgurante la métafemme flotte et métaflotte toujours
dans le vide sa petite métaflamme visible par transparence brûlant à l'intérieur torrentiel de sa tête tandis que tout près de l'incandescence de sa
tête
un peu au-dessus de sa grande chevelure
météorique passe comme un nuage nuage provenu de l'évaporation instantanée de ses vastes torrents mentaux la grande tortue métaphysique la fameuse tortue de la
métatorture éternelle menaçant de sa lourdeur grise tortionnaire
et métamétaphysique le beau physique charnel de la métafemme concrètement assise sur sa métachaise volante volante flottante et assise à son tour sur la chaise
voluptueusement soutenue par
les pieds de mes sens par mes cinq sens par les mille griffes et par les mille pattes de la métasensualité passionnée
tumultueusement surgie dans la métasueur
dans la métasubstance infinie de mes sens
absolument substantiels
les beaux yeux les beaux seins les belles
fesses métaphysiques de la métafemme absolument substantielle substantielle torrentielle et météorique transgressent l'au-delà tortionnaire de la métaphysique sans
physique transgressent et annulent le grand rien
métaphysique car toujours assise sur la métachaise
météorique de mes désirs météoriques infinis et
torrentiels la métafemme ouvre la femme elle ouvre et découvre sa chair translucide ses entrailles transcendantes sa chevelure
transmissible éruptive dévorante et dormante son cœur transpercé par les balles
transparentes de mes caresses en transe sa douce métavulve sa noire métabouche la transplantation innocente de la fleur
de sa bouche dans les terres aériennes de mes cuisses la transmigration de la bouche de son âme vers les cuisses de mon haleine les transferts insolites
les transfusions insondables
la transmutation gigantesque de tous les
métamétaux amoureux météoriques torrentiels métamétéoriques
et substantiels la transmutation gigantesque perpétuelle
et triomphante du lait maternel
en lave météorique en métavide substantiel en sperme en sperme et en métasperme
universel en sperme du diamant en sperme de ton cœur en sperme noir de la métaluxure absolue absolument luxuriante et absolument absolue
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012