Poèmes

Grande Hazana!

par Marcelin Pleynet

L'arbre défait ses plis

et le noir de la nuit mange

les yeux d'une lune d'argile

Si la mort pénètre ici dans le cours des eaux la rivière est sans mémoire vers l'éclat gelé de la nuit

image du livre sans feuille où les terres s'assèchent

Là-bas où s'étonne encore l'herbe frileuse

Le feu que je nomme bleuit comme les bois déjà couverts d'encre

Une campagne sans souffle derrière l'aboi des sapins

accueille les dormeurs perdus dans un songe de sang

Plus loin

comme une fumée

l'eau rêve sur la terre défaite



Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012

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