Les femmes-éoliennes au soleil
Déploient comme autant de flambeaux
Leurs chevelures et bannières.
Sur les flots, les femmes-marines
Voient perler à fleur de duvet
Les embruns salés de la vie.
Derrière les fards chimiques de l’industrie mortelle,
Les femmes-vitrines cachent leur pâle visage
Dans les villes embrumées.
Et les femmes de bois desséché
Au désespoir parcheminé
Hantent les longues nuits des
Maisons de la Fin…
Extrait de:
2008, D’Elles Poème publié et mis à jour le: 17 May 2025