Un petit tour de rien du tout
Dans les allées du parc
L'ombre d'un arbre
Une canne rabougrie
Des mains écornées
Et cet œil dans les branches
Qui cherche l'oiseau
Membres blancs
Veines bleues
Et cet œil posé sur la
Courbure d'une fesse
Une jeunesse passe dont on ne sait plus
Ni l'âge
Ni le sexe
Un autre jour peut-être
On lui dira bonjour
L'après midi s'étire
Et craque
De tous ses os.
Août 2011
Au sujet de Marcel Faure
A Propos
Présent dans quelques revues, j'ai aussi publié un recueil "Petite fugue stéphanoise" aux éditions l'Harmattan.
Poème publié et mis à jour le: 28 March 2021