Quelques-uns dans tout ce
Paris
Nous vivons d'orgueil et de dèche.
D'alcool bien que trop épris "
Nous buvons surtout de l'eau fraîche
En cassant la croûte un peu sèche.
A d'autres fins mets et grands vins
Et la beauté jamais revêche !
Nous sommes les bons écrivains.
Phœbé quand tous les chats sont gris
Effile d'une pointe * rêche
Nos corps par la gloire nourris
Dont l'enfer, au guet, se pourléche,
Et
Phœbus nous lance sa flèche.
La nuit nous berce en songes vains
Sur des lits de noyaux de pêche.
Nous sommes les bons écrivains.
Beaucoup de beaux esprits d ont pris
L'enseigne de l'Homme qui bêche
Et
Lemerre tient les paris.
Plus d'un encore se dépêche
El tâche d'entrer par la brèche ;
Mais
Vanier à la '' fin des fins
Seul eut de la chance â la pêche.
Nous sommes les bons écrivains.
ENVOI
Bien que la bourse chez nous pèche.
Princes, rions, doux/ et divins.
Quoi que l'on dise ou» que l'on prêche.
Nous sommes les bons écrivains.
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012