Rod, ce maître des élégances,
Genevois fringant et flûte
Au prix, flagrances et fragrances.
De qui
Brummel est un raté.
Rod qu'on surnomme
Alcibiade
De
Berne à
Lucerne et d'Uri
Jusqu'en
Bâle,
Rod un peu fade.
Ce
Rod ineffable a souri.
Paraît-il, de ma mine affreuse-Ment peuple et sans nul galbe exquis
Comme aussi de la malheureuse
Absence en moi du ton marquis.
Du verbe
Watteau (sauf en rimes).
Du je-ne-sais-quoi polisson
De bonne compagnie, escrimes
De mots, enfin de cet air..., son
Air à lui,
Rod qui si bien mêle
La science à l'urbanité
Et ne trouve pas de rebelle
Aux champs non plus qu'en la cité...
Ô maître, tu me vois confondre
Par ton verdict, en quel émoi !
Et je ne puis que te répondre :
— «
Je suis un honnête homme, moi ! »
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012