Dormeurs enfouis sous la rivière
enfants aux yeux rivés
à l’envers des lueurs
veilleurs ensorcelés
sous l’aile du mirage
nous sentons grandir entre nous
des paysages impalpables
Les dieux oubliés se consument
dans le halo des marécages
Nous épions le miracle
égarés entre deux vents endormis
entre les planètes aveugles
les arbres sans mémoire.
Extrait de:
1972, La Voie du Cœur de Verre, (Editions Saint-Germain-des-Prés) Poème publié et mis à jour le: 28 June 2019