Poèmes

Donc une île

par Marcel Faure

J'étais donc une île
Pas étonnant que je me sente si seule
Une éternité que je dérive
Parfois des moutons m'accompagnent
Haut très haut dans le ciel

J'étais donc une île
Granit érodé
Morceau de continent
Des siècles et des siècles à m'effriter
Maintenant presque sable
Mise en lumière par le soleil

Une île donc
Encerclée
Saisissante par la présence de l'eau.
Prison ou refuge,
Terre balbutiante,
Quelque chose de trouble entre deux mondes
Qui ne sait de la vie que l'agonie des vagues.
Une parenthèse de terre qui refuse de sombrer.

2015-02

Lettre d'Informations

Abonnez-vous à notre lettre d'information mensuelle pour être tenu au courant de l'actualité de Poemes.co chaque début de mois.

Nous Suivre sur

Retour au Top