Poèmes

Disparition

par CLORENNEC ERWAN

Encore quelques mètres

à filer les sentiers, la plage et le chemin creux

Encore quelques secondes

à battre le bitume, les sous-bois et le front de mer

Toujours plus loin

Toujours plus vite

Je sens

mon cœur qui bat tel une horloge frénétique

mon souffle qui rattrape le cheval au galop

le martèlement de la foulée comme un assaut impérieux

J’entends la plainte du Cormoran

Je devine l’aube voilée

Je récolte les cristaux du soleil qui soulignent la surface de l’eau

Je suis dans l’esprit du Héron qui règne sur le marais

La vitesse coule dans mes veines comme un cri primal :

Je suis vivant !!!

Extrait de: 
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