Poèmes

Des Cloches, J'en Ai Su qui Cheminaient sans Bruit

par Georges Rodenbach

Georges Rodenbach

Des cloches, j'en ai su qui cheminaient sans bruit,
Des cloches pauvres, qui vivaient dans des tourelles
Sordides, et semblaient se lamenter entre elles
De n'avoir de repos ni le jour ni la nuit.
Des cloches de faubourg toussotantes, brisées ;
Des vieilles, eût-on dit, qui dans la fin du jour
Allaient se visiter de l'une à l'autre tour,
Chancelantes, dans leurs robes de bronze usées.



Poème publié et mis à jour le: 16 November 2012

Lettre d'Informations

Abonnez-vous à notre lettre d'information mensuelle pour être tenu au courant de l'actualité de Poemes.co chaque début de mois.

Nous Suivre sur

Retour au Top