Poèmes

Déni

par Joh Hope

Dis,
M'entends-tu,
Toi qui voudrais me priver
De cette Précieuse Liberté?

Ô grand Jamais,
Tu ne pourras ôter,
De mon inconscient,
Ce Moi véritable;

Celui que j'ai,
Lentement,
Apprivoisé,
Tâtonné,
Goûté,
Avant de l'accepter
Pour Allié;

Dont l'ampleur des défaillances
Est devenue
Cette Puissance incommensurable;

Bien que tu le considères
Comme ce détritus immonde
Gorgé de ce sang vicié;

Emporté au gré des saisons
Vers cet Empire
Régi par ces poisseuses galères;

Instillant dans tes veines
Le poison de cette Amertume
Déformant tes traits;

Au point de t'inciter
A le défier en duel
Lors de cet impitoyable guerre!

Parviendras-tu
A l'instant fatidique
Prendre le Temps
De baisser ton Arme;

Pour apprécier
L'écho strident de son Coeur
Avant de le transpercer de ton Glaive;

Même s'il te fallait libérer
De ton Ame glaciale,
Si figée,
Ces salvatrices larmes;

Puisqu'elles seules
Permettraient l'accomplissement
De ce fabuleux rêve ????

Désormais,
Quoiqu'il puisse
M'en coûter;

Je demeurerai,
Eternellement,
Fidèle à moi-même;

Car ne subsiste,
Nulle acceptation,
Pour sombrer;

Dans ton monde
Peuplé de mythes
Et de blasphèmes !

"Déni"
Copyright Joh Hope, 24.10.2011

Extrait de: 
Recueil: "D'Ombre et de Lumière"

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