Poèmes

Demi-Teintes

par Paul Verlaine

Paul Verlaine

Ô la
Dulcinée
De ce
Toboso,
Toi qui m'es donnée.
Ainsi qu'un oiseau
Sur ma main distraite.
Pour sourire un peu
Ou pleurer au lieu,
Pardonne au poète

L'air indifférent.
Bien qu'aimable en somme,
Que parfois il prend.
L'inconscient homme
Moins préoccupé
De vie ambiante
Que d'une fuyante
Embûche échappé, —

Embûche récente
Au cœur toujours neuf!...
Souffre qu'il ressente
D'être comme un veuf...
Un veuf consolable.
Fort heureusement.
De croire au serment Écrit sur le sable.



Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012

Lettre d'Informations

Abonnez-vous à notre lettre d'information mensuelle pour être tenu au courant de l'actualité de Poemes.co chaque début de mois.

Nous Suivre sur

Retour au Top