Poèmes

Crépuscule

par Pierre Reverdy

Pierre Reverdy

Le soir tombant dilatait les yeux du chat.

Nous étions tous les deux assis sur la fenêtre et nous regardions, nous écoutions tout ce qui n'était pas autre part qu'en nous-mêmes.

Derrière la ligne qui fermait la rue, la ligne d'en haut, les arbres découpaient de la dentelle sur le ciel.

Et la ville, où est-elle la ville qui se noie au fond dans l'eau qui forme les nuages?



Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012

Lettre d'Informations

Abonnez-vous à notre lettre d'information mensuelle pour être tenu au courant de l'actualité de Poemes.co chaque début de mois.

Nous Suivre sur

Retour au Top