Poèmes

Coudrier

par Paul Neuhuys

Le coudrier est joyeux drille qu'on voit partout en espadrilles

La mort ne l'effraie pas because il croit à la métempsycose

Âne je fus, aigle serai

et jamais femme ne prendrai

car la meilleure, à moins de rire, ne cherche qu'à vous amoindrir

Fiévreux, malade, tropical, je fus naguère au
Sénégal

Rien qu'une hutte de branchages pour nous préserver de l'orage

et c'est désespérément nus que nous en sommes revenus.



Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012

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