Poèmes

Corps et âme

par Wauthier Yves

Corps et âmes

La nuit de mon corps

"Etranges sensations

De vivre ou de revivre des sentiments éparpillés

Au gré des torrents du Temps…

Etranges pincements qui du Cœur serrent l’étau

Et libèrent du sang le flot… vif… beau…

Douces palpitations qui m’étreignent

Et d’un souffle chaud

Réconfortent… chairs et Âme

Loin de toi,

De tes regards,

Je désespère et me désagrège

Peu à peu en bribes de temps

Loin de toi,

De l’espérance

Se meurt d’ennui l’horloge désuète

Qui s’égrène d’éternités à t’attendre

Loin des yeux, loin du cœur,

Quelle belle affaire pour qui n’a connu les affres suaves

Et l’attente de l’être aimé

L’échauffement des sens et l’imaginaire fécond

Qui s’égarent d’un sourire,

Du souvenir, même fugace, d’un frôlement, d’une main,

De l’esquisse offerte,

D’un visage

Corps et Âme

Emotions inscrites en lettres de feux, au calame, à la lame…

Je croyais…

Je croyais naïvement

Ne plus sentir, ne plus ressentir ou pressentir ces émotions fortes

Belles à en mourir… Belle à en dépérir…

Du plaisir

D’Être à tes côtés, à entendre ta voix,

A t’écouter vivre, à te goûter vive

Et t’offrir en gage son plus intime, son plus profond soupir

A en périr…

Des songes merveilleux d’un pas de deux,

D’un pas de dieux,

Qui nous répètent à l’envi : c’est beau la Vie…

Je pensais,

Je pensais lentement, au fil du temps, commencer à me connaître…

Je pensais connaître l’amour, ses paradis et enfers

En avoir parcouru mille jardins,

Et goûté mille fruits,

Je pensais en avoir dévalé mille plaines et vallons,

Semé mille graines d’éternité latente

Je pensais pouvoir,

Pouvoir fermer et protéger l’huis de mon Cœur

Cette pauvre poterne du corps…

Je pensais…

Puis, un rêve s’est fait jour,

S’est fait Femme…

De mille batailles ne seraient rien sorti s de mes défenses comme entailles

Une parole,

Un regard,

Une bouche,

Un effluve,

Une brillance

Et émerge un cœur tendre…

Avant que le coq ne chante,

J’avais rendu les armes et remis de mon âme les clés

Je pensais,

Je pensais ne plus sentir, ne plus ressentir ou pressentir ces émotions…

C’était mal se connaître, c’était surtout mal reconnaître de la Femme la puissance…

Je pensais puis, j’appris en essence

Rien n’est plus merveilleux que du Cœur l’envolée sur les ailes du vent

Telle une plume de soie Emporté

Caresses incessantes qui m’enveloppent de moelleuses pensées

Fleurs d’été en bouquets de sens

Eveillés par ta présence

Chère à ma chair

Lèvres contre lèvres

Un Cœur s’emballe, s’arrête et prend le rythme de tes pas

A ton ombre attaché comme Lune et Soleil

Libre et éclairé

De ses sens maître

Offert en reconnaissance d’une simple renaissance

Celle d’un Homme, celle d’une Femme,

Celle d’un Homme et d’une Femme,

Deux êtres se rencontrent et la vie ne sera plus jamais pareille ou égale à elle-même…

Deux lignes, deux courbes s’unissent et s’emmêlent et la vie bouscule l’huis de nos certitudes

Cœurs et Âmes

La Nuit de mon corps

Le tombeau de mes jours

Se réchauffent aux rayons de tes yeux et de la vie l’or

Pour cela, même éphémère, elle vaut la peine d’Être

Pour cela, ma Muse, je t’en remercie…

Du fond des cieux… Tendre évanescence

If

Yves

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