L’eau coule sous le pont
y en a t‑il assez pour laver nos visages
Les oiseaux se dirigent
en diagonale vers la montagne
devant nous un grand arbre qui cache
ce qui nous reste humainement de forêt
au loin un chant accidenté de camionneur
c’est sûrement le vent
qui le ramène jusqu’à nous
en oiseau de mauvaises circonstances
l’eau coule sous le pont
y en a t‑il encore pour laver nos visages
Poème publié et mis à jour le: 21 April 2025