Poèmes

Ciel Pur

par Henri Thomas

Cet octobre, l'air tranquille est le portique des rêves, il me semble que j'achève un ouvrage malhabile,

couronné de malheur pâle je suis beau comme une rose, la dernière, l'hivernale, au seuil des métamorphoses.

Sous la loque des saisons • bat le cœur invulnérable de la chaste déraison, si j'ai peur je suis coupable,

chaque jour le ciel efface le dessin de mes secrets, je suis jouet de l'espace plein de monstres inquiets.



Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012

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