Pétrir le marbre ou le granit
Graver la main qui s'ouvre
Dans sa folie d'oiseau
Que le geste souligne
Inscrire dans la musique
L'attache fine l'envol
Que la note courtise
Pour déployer l'orchestre
Les doigts si longs
La paume et ses lignes
Les os que l'on devine
Sous l'écorce de la peau
Cette main d'ondine
Phalanges déliées
Si frêle si légère
Esquisse un ordre
Et le fluté des bois
Dissout mon corps
La main m'agrippe
Et m'emporte
2017-06
Au sujet de Marcel Faure
A Propos
Présent dans quelques revues, j'ai aussi publié un recueil "Petite fugue stéphanoise" aux éditions l'Harmattan.
Poème publié et mis à jour le: 30 April 2021