Poèmes

Charniers

par Marcel Faure

Sec glacial lisse
Grands bâtiments
Acier verre et béton
Absurdes cathédrales
Tout glisse
De beaux oiseaux s’écrasent sur la façade
Nombreux
Surtout la nuit quand l’éclairage attire
Un peu rude l’azur électrique
Ô infatigable voyageur
Boussole déréglée
Crâne éclaté
Les haies taillées
Regorgent de tes plumes
L’homme est un naufrageur
Avide de charniers
Et déjà l’on nettoie
Ce bel élan brisé.

2016-01

Lettre d'Informations

Abonnez-vous à notre lettre d'information mensuelle pour être tenu au courant de l'actualité de Poemes.co chaque début de mois.

Nous Suivre sur

Retour au Top