Le vallon des collines aux cyprès,
un nid ensoleillé qui se réserve d'être frais.
Son emprise, tour à tour, nous a rappelés.
Je suis revenu. J'ai appris que tu m'y a attendu, il y a un an.
J'imagine le sommet de ta tête toujours récipiendaire de ton chapeautole Toscan. Mes souvenirs ont gardé le goût de mon âme sourde qui s'était dépouillée de l'inutile pour redevenir amour.
Ce ne sont pas tes yeux qui me l'ont déclaré, ce sont les calmes pulsations dans ce vallon où, alors, je me suis reposé ; mes lèvres rencontrant le creux de ton cou.
Le phare éclaboussé par les vagues déchaînées, reste debout comme nous, dans nos tourments. Ils se détournent pour retourner dans ce vallon où je me repose, patientant que tu m'y retrouves.
Ce vallon où je me repose
par Ameyi Essi