Ce chagrin qui se dérobe En volutes de désespoir
Sa misère où je le poursuis Je reconnais son visage
Familière elle exaspère ses habitudes
Ma hargne à la pourchasser
La fortifie dans sa haine singulière
Je persiste à sonder
La profondeur de son ressentiment Qui grandit plus j'ausculte sa vigueur
De part et d'autre la force est égale
Peu importe que le sang où je surnage Soit uniquement la cible De sa résolution
Cette fois j'ai renversé la balance
C'est à ma description à mettre à nu Cette apologie du malheur
C'est à la haine que je lui porte
Que le soin incombe
Que cette incarnation temporelle
Gise au tréfonds de ma certaine victoire
Poème publié et mis à jour le: 14 November 2012