Poèmes

Caprices

par Marcel Faure

Cet immense manège qui tourne sur son axe

Nous ne sommes que des enfants
Attraper la lune
Faire un tour de plus
Capturer des orages
Trouer le ballon de l'ozone
Drôle de tir au pigeon

Comme ceux des enfants
Nos jeux sont cruels
Et ce que nous aimons le plus
Mesurer notre force

Enfants terribles que nul ne gronde
Le feu du soleil sur nos peaux cancéreuses
Et regarder le ciel jusqu'à s'en rendre aveugle

La diagonale du fou
Voilà notre trajet
Nous tournons nous tournons nous tournons
Pestant vociférant nos colères sans fin
Oh, les capricieux
Accrochés tant bien que mal à notre motte de terre.

2011-01

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