Poèmes

Canicule

par Marcel Faure

Les heures dérivent lentement
La lumière transpire sous le soleil
L'urgence cesse d'être une nécessité
Des corps aplatis rampent jusqu'au lit
L'ombre est pleine à craquer
La rivière soupire sur sa dernière goutte d'eau
La gorge halète rêvant d'un glacier
Il fait trop chaud pour dire
Même le silence pèse trop lourd
Certains décrochent adieu la vie
L'air falsifié racle les narines
Les bars débordent
Toute la ville a soif.

2010-10

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