Cadavres sans stèle
Les jours se détachent des ans
Si légers
Sans plus de bruit qu'une feuille
Vêtus de blanc ou gouttes de sang
Minuscules segments d'éternité
Ils tombent
S'accumulent
Et nous englués
Dans l'humus du temps
Digérés
A s'y confondre
2016-10
Au sujet de Marcel Faure
A Propos
Présent dans quelques revues, j'ai aussi publié un recueil "Petite fugue stéphanoise" aux éditions l'Harmattan.
Poème publié et mis à jour le: 28 April 2021