Debout, à l'écart
comme un étranger,
je viens de nulle part
loin de ces horizons troublés
je reprends le chemin de bleuité adorable
dans le ciel crépitant d'étoiles
je lève les mirages du vent nocturne
où l'air est respirable
cette nuit de métamorphose
sur ta peau bistrée de bronze
la lumière de la bougie
chancelle encore sur ton corps
depuis l'oubli, tu murmures :
« et maintenant comment je m'appelle ? »
je te confie ce que la nuit savait déjà :
« que ton réveil sera délivrance,
que tu ne vivras plus jamais seule
Oh ! Symphonia ! »