Rien d’important rassurez-vous
Mille petits coups d’aiguilles font-ils un drame
Pourtant tatouage indélébile
Et le dessin au noir
Dans la cage poitrine
Anguille dans mes veines
Pétards mouillés certes
Mais que de déchets
Il y en a de plus douces
Blessures de roses
Qui confondent mon sang avec leurs couleurs
Terres de feu terres d’éveils terres vierges
Fragiles coquelicots au centre exact de ma personne
Brasiers demi éteints qui fument encore
Parfois je les attise pour rallumer le ciel
Carcasse presque froide sur le bord de la mort
Parfois je songe
A ces chantiers mineurs
Que je tiens en jachère
Pour dire ces quelques maux
Mon pauvre marécage
Dont personne n’a que faire
2016-01
Au sujet de Marcel Faure
A Propos
Présent dans quelques revues, j'ai aussi publié un recueil "Petite fugue stéphanoise" aux éditions l'Harmattan.
Poème publié et mis à jour le: 24 April 2021