Lire n'est rien : faut avoir lu ; faut ; l'a fallu !
Pour que si vous lisez dans les livres, qu'honore
La
Reliure gaie ou sombre, que décore
Encore un blason fier ou tendre au choix élu.
Pourriez, hélas ! contaminer d'un doigt poilu
D'amateur brut le vélin noble que, sonore
Abstraitement, la gloire emplit, glaive ou mandore.
D'un grand héros ou d'un poète très... relu !
C'est vrai qu'étant à la fleur de votre bel âge,
Vous auriez tort — quand l'Amour vous laisserait cois
Un instant — de ne pas lire, — tels autrefois
Nous ! — les exploits et les beaux vers, quittes, hommage
Suprême, à vénérer, dès dûment reliés.
Leur majesté, leur force et... leurs dos repliés !
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012