Aussi monotone et triste que l’heure,
Avec tes parfums de roses mouillées,
Je reconnais mal ta chanson qui pleure,
Ô pluie de l’été, propice aux feuillées.
Sous les seringas aux parfums étranges
Et sous les pommiers qui courbent leurs branches,
Entre les bouleaux des forêts natales,
Tu pleurais jadis d’une voix égale.
Si loin de mon rêve, à présent, tu passes,
Un ciel inconnu sème tes averses,
Aucun air wallon chez toi ne converse
Et c’est un ennui que rien ne me chasse.
Gaillon, Juillet 15
Poème publié et mis à jour le: 13 August 2019