Poèmes

Au Manoir de Keranglaz

par Anatole le Braz

Elle est couchée en son lit clos ;
Elle dort, elle dort, Tryphine !
Aussi blonds que la paille fine,
Ses cheveux coulent à longs flots
Sur la nacre de sa poitrine.
Et la cuisine vaste est pleine de sanglots !...
***
On a pour la veillée invité les fileuses ;
Par les sentiers prochains on les entend venir.
La vieille Anna Congard est parmi les « veilleuses ».



Poème publié et mis à jour le: 16 November 2012

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