Vous êtes nancéien et moi je suis messin :
Vive donc à jamais cette vieille
Lorraine
Qui nous vit naître et nous réchauffa dans son sein
Et dont, fils pieux, nous baisons le front de reine
Captive, en attendant l'heure où le dur tocsin.
Le pur tocsin à la voix terrible et sereine.
Apre cri de gorgone et doux chant de sirène.
Dictera le devoir messin et nancéien,
—
En attendant encor, hôtes de la grand'ville,
Malgré ton délice, ô bon « cru » de
Tantonville,
Et tout ce que
Munich vend de nectar trop clair
Et tout ce que
Dublin et tout ce que
Bruxelles
Brassent à l'intention de nos escarcelles.
L'heure de savourer la bière de
Mûller !
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012