J’ai hissé le soleil au dessus de ma tête
Ailleurs il fait bizarre et si ça me concerne
Je veux rester serein dans le tumulte horrible
Qui fracasse les hommes dans de vaines batailles
A quoi sert le mouchoir que l’on sort de sa poche
Si ce n’est à sécher des pleurs qui jamais ne finissent
Je contemple les fous laissant ma porte ouverte
Pour l’étreinte amicale qui réconcilie tout
Je préfère rester niais et confiant dans l’amour
Mes yeux sertis de bleu ma voix portant colombe
J’ai vu tes bras ouverts ennemi de jadis
Chantons ensemble la fontaine et l’étoile
Vous tous ceux dont la gorge rocaille
Ce n’est qu’un sourire avalé de travers
Prenez votre drapeau mettez-le à l’envers
Regardez à vos pieds toute cette ferraille
Qui se fracasse et fracasse vos larmes
Vos sens délivrés de la peste des armes
Vos cordes vocales peuvent enfin vibrer
Et louer ce sourire qui orne votre face
2016-01
Au sujet de Marcel Faure
A Propos
Présent dans quelques revues, j'ai aussi publié un recueil "Petite fugue stéphanoise" aux éditions l'Harmattan.
Poème publié et mis à jour le: 24 April 2021