Rues tapageuses de la nuit
Une fille glisse
Et vante ses mérites
Ses bras méduse ses cheveux brousse
Et ses pauvres vingt ans
S’épuisent à moissonner du vent
Je paie pour lui offrir quelques heures de vacances
La soulager de son fardeau d’Afrique
Qu’elle porte si noir dans ses yeux endormis
Ma savane alanguie
Qu’elle est belle allongée sur le lit
Et moi dans le fauteuil ébloui
Je l’avoue
Juste avant de partir j’ai effleuré son front
Son sommeil d’ébène a souri
J’ai pleuré
2015-12