Lentement je m'effondre sur moi-même.
Le souffle se ralentit;
Et je regarde plus souvent mes pieds que l'horizon.
Pourtant, tout remue, tout bruisse,
Sans blancs, ni trous noirs.
Et s'il faut marcher, je marche,
Pour toi, pour moi, pour la vie.
Toujours droit dans ma tête,
Je n'entends plus que la beauté du monde,
Celle des mains tendues,
Des baisers innocents,
Ou des étreintes folles,
Et le plancher qui craque
Sous le poids de tes pas.
2011-05