Bienveillance de l’ombre
Où l’été se repose
J’avais le nez perché
A la cime d’un arbre
Cette cage au grand air
Qui n’a pas de barreaux
Et la feuille attachée
N’aspire qu’au départ
Sur le genou moussu d’un nœud
Une branche s’élance
Et frissonne de vert
Sous la poigne du ciel
Dans la frondaison d’un poème
J’affirme ma dépendance
Amoureux éperdu du règne végétal
Mon sang n’est plus que sève
2016-02