L'amerrissage s'éprend des vagues
Et la côte proclame la tempête
Du vent du vent du vent
Le port effarouché craque
Et les bateaux s'en vont chercher marin au bar
L'escadre mouille dans les terres
J'accoste à l'heure de l'apéro
Et c'est la mer qui trempe mon pastis
A rouler sa paresse sur les quais d'un bistrot
Pour caresser le vent
C'est le vent qui vous fouette
Mes songes chaotiques
Dénudent le silence
Dans la stupeur hébétée des éléments
J'attends l'anticyclone
2015-03