Sa chair solide n’avait jamais été loin,
À chaque aube le trouvant à sa place habituelle
Mais chaque nuit son esprit aimait à courir
Au travers des golfes et mondes différents des nôtres,
Il avait vu Yaddith, encore fraîche en sa mémoire
Et était revenu sauf de la zone ghorique.
Quand il passa la nuit au travers des espaces courbes
arrivaient
En vastes boucles depuis les vides derrière.
Il s’est réveillé ce matin, comme un vieil homme
Et plus rien ne lui a semblé pareil
Les objets alentours flottaient nébuleux et troubles -
Faux, fantomatiques bagatelles de quelque vaste plan,
Ses amis et gens étaient maintenant une fc
extraterrestre
À laquelle il se défendit vainement d’appartenir.
Poème publié et mis à jour le: 26 January 2020