Je trouverais très ridicules
Au lieu d'affreux que je le fais
Cette cause et tous ses effets
Qui démonteraient cent
Hercules,
S'il n'était encor la
Patrie,
—
Non ce « pays » qu'il faut haïr.
Ni son « bon droit » qu'il faut trahir —
Mais cette aveuglément chérie
Patrie à qui tous sacrifices
Extravagants, exorbitants,
Sacrés, saints, sont dus en tous temps,
En tous lieux, malgré tant de vices !
Et j'implore, en ma joie amère
De voir s'abîmer ce pays
Dans ces opprobres inouïs,
La
France, l'éternelle mère !
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012