Abandonnés à la bienfaisance du sol
Qui achève notre marche,
Mollement écrasés, disjoints...
Nous nous éterniserons...
Au-dessus bavarderont d'autres joies
D'autres heures fragiles...
D'autres cœurs, d'autres chairs enfleront
Sous l'amour...
La lumière, les nuits seront toujours palpées par le
rêve, les yeux, le bonheur dureront...
Émiettés
Sillonnés par la marche annelée des vers
Nous nous éterniserons...
Poème publié et mis à jour le: 15 November 2012